Un haïku est un petit poème japonais.
C’est la forme poétique la plus courte au monde,
En seulement trois vers, le poème s’étale.
Il y a une simplification extrême sublimée,
Les mots deviennent des images (puissantes),
Qui déclenchent des significations multiples.
C’est un exercice stimulant,
Ou la « recherche » des détails, des relations,
De la sonorité (musicale) ont un impact dynamique.
Il me semble que cette forme poétique,
Est présente dans mon travail plastique,
Déjà, par la déclinaison du chiffre trois.
En voici quelques exemples personnels :
* Haïku : Mode d’emploi
Lire entre les lignes,
Tisser des vignes,
Mes sages des signes.
* Christelle
Christelle, une étincelle,
Ensuite, l’éternel,
Scelle le ciel.– Le 13 février 2009
* L’écriture
L’écriture est cette lumière, un éclairage
Qui, permet de traverser des passages
Sombres, en découvrant des messages.– Le 19 février 2009
* Miss Boll
Sous les oliviers du feu
Miss Boll déploie des champs
Le sel et la pesanteur ne sont plus en jeux– Le 1 septembre 2010
* L’art
On laisse l’art de côté
On s’éloigne de toute beauté
L’assommant s’installe avec tranquillité.
* Hommage à David Bowie
(Un haïku sophostiqué.)David Bowie : Une « Crise-à-Lyre » Perpétuelle
Au « Dés-part », les « Haies de Toiles »,
L’inondent « De-puits »,
Des voies de miel et de signes,
Des fontaines d’étincelles,
Des « Cool-heures » d’ « Aimer-rôde »
« Saintes-îles » et « Transes-Figures ».Ami des « Tailles-Heures »,
Un « Mot-d’Elle »
Et nous,
« Vois-Là » :
« Trans-Portes »
« Phono-mène » « Beau-Oui ».Le 12 Janvier 2016