Projet E’ntraînement – 2

En préambule, je commence par une question simple : Quel est le rôle de l’artiste (visuel) dans notre société ? Quelle est sa place ? Est-ce entreprendre une démarche personnelle qui vise, comme finalité, un objet spécifique pour finir sur un support, un mur, une place ou un musée ?

Pour ma part, je ne conçois pas l’art exclusivement comme un « objet d’admiration ». L’art est intéressant quand il participe dans l’édification « sublimée » d’une communauté, d’un peuple. Quand il commence à troubler des schémas de pensée qui ont tendance à se complaire de leurs propres rigidités. Quand l’art se remet en question. Quand l’art est une aventure.

Je me lance ainsi, dans une nouvelle aventure, en proposant le Projet « E’ntraînement – 2 » aux pouvoirs publics.

Ci-joint une lettre au Ministre de l’Éducation Nationale.

Projet E3 – Personnag’E, β. (Bêta) 404. 01. 2012. Acrylique sur papier. 65 x 50 cm. (Project E3 – Character’E, β. (Beta) 404. 01. 2012. Acrylic on paper, 25.5 x 19.6 inches.)

E3, Personnag’E, β. 404. 01, 2012

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Eoésis
(Dimitri Dimitriadès)
www.projet-e3

À

Monsieur le Ministre de l’Éducation Nationale
Monsieur Vincent Peillon

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Objet : Projet « E’ntraînement pour tous – 2 »
Le pitch : « Et si la France redevenait une des premières puissances mondiales. »

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Le 6 février 2013.

Cher Monsieur Le Ministre.

J’ai l’honneur et le plaisir de vous proposer le projet en objet. Une force suprême me pousse à prendre l’initiative, car les enjeux sont considérables.

Tout d’abord, le Projet « E’ntraînement » ne date pas d’hier, mais depuis 2010. J’ai à ce propos rédigé et publié un résumé du projet sur mon site : www.projet-e3.com. L’idée était d’entraîner et de présenter le Karaté (dans son sens noble et pure), aux personnes qui se trouvent dans le centre-ville d’une cité, un samedi après-midi…

Depuis, j’ai souvent pensé au projet, et j’avais conçu l’idée de vous le proposer. Maintenant, c’est chose faite.

Je sais d’avance que l’éducation physique et sportive (E.P.S.) a une part importante dans l’éducation de nos jeunes. Cependant, il existe un écart fondamental entre l’E.P.S et le karaté, car, en résumé, l’E.P.S s’intéresse exclusivement au « corps » et non pas à la combinaison « corps-esprit » que le karaté cherche à atteindre. Et c’est bien de cela qu’il s’agit, et qui m’a conduit au constat navrant d’un « divorce corps-esprit » qui se traduit à la fin par une « crise » (de l’individu et de la société).

L’idée du projet est simple : c’est entraîner nos jeunes au karaté (ou autres dérivées), 20 minutes par jour, de 8h à 8h 30. Ce qui représente, en moyenne, 60 heures/an. Ce qui n’est pas négligeable. Au bout de quelques temps, j’ai la grande certitude que nous aurons rapidement atteint nos objectifs.

Je termine par ce qui me semble être la principale objection du projet : l’écart entre l’E.P.S et le Karaté. L’image qui traduit au mieux cet écart, c’est l’image d’une voiture. Avec l’E.P.S la carrosserie de la voiture (le corps) est très belle, mais elle reste dans un garage, car le moteur (l’esprit) est faible. Tandis qu’avec le Karaté, la carrosserie et le moteur sont puissants. La multiplication, par contagion, de ces puissances vont créer l’impulsion d’une nouvelle puissance.C’est aussi simple que cela. D’ailleurs, les meilleures idées sont les plus simples. Et elles sont toujours très prés, c’est-à-dire, au bout de nos doigts.

Cher Mr. Peillon, je reste à votre disposition pour des précisions supplémentaires et de la mise en route de ce projet indispensable. Je vous prie de considérer le véritable sentiment qui m’anime. Très respectueusement.

Eoésis

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